Mercredi 23 et jeudi 24 septembre, la Commission d’enquête sur l’évaluation des politiques publiques de Santé environnementale, présidée par Élisabeth Toutut-Picard, a poursuivi son travail en auditionnant cinq nouvelles personnes :
- Cédric Bourillet, directeur général de la Prévention des risques au ministère de la Transition écologique et solidaire ;
- Marie-Hélène Tusseau-Villemin, directrice scientifique du secteur Environnement, Agronomie, Écologie, Sciences de la Terre et de l’Univers,
- Bertrand Schwartz, adjoint de la Directrice scientifique du secteur Biologie et santé, au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
- Olivier Toma, cofondateur du Comité pour le Développement durable en Santé (C2DS) ;
- Christian Zolesi, expert en Qualité et Risques des Produits de consommation.
Cédric Bourillet a fourni des explications sur les difficultés de la mise en œuvre du PNSE3. Élaboré par un grand nombre d’acteurs avec des sensibilités et des intérêts différents, le PNSE3 est apparu comme un catalogue d’actions trop nombreuses, sans ressources pour les piloter. Il a défendu l’intérêt de plans sectoriels, plus efficaces car pilotés par des équipes plus petites et plus concentrées.
Marie-Hélène Tusseau-Villemin et Bertrand Schwartz ont décrypté pour les membres de la Commission les différents programmes prioritaires de recherche (PPR) qui concernent la Santé environnement : Cultiver et protéger autrement (sans pesticides) ; Lutte contre l’antibiorésistance ; Améliorer la connaissance de l’exposome), etc.
Olivier Toma a déploré la difficulté d’obtenir des réponses précises des pouvoirs publics sur des questions pressantes de Santé environnementale (par exemple sur l’omniprésence de perturbateurs endocriniens dans la vie quotidienne), et il a insisté sur l’urgence de concevoir des politiques de Santé environnementale qui soient davantage à l’écoute des citoyens et des entreprises.
Enfin, Christian Zolesi a décortiqué les changements qui sont en train de s’opérer chez les consommateurs, sous l’influence des médias et du succès des applications numériques. Ceux-ci réclament davantage de transparence de la part des industriels sur le contenu en substances chimiques des produits de grande consommation. Mais il reste du chemin avant que les produits disponibles dans les rayons soient parfaitement respectueux de la santé…
Pour revoir les auditions de la Commission d’enquête dans leur intégralité :
Cédric Bourillet, Marie-Hélène Tusseau-Villemin et Bertrand Schwartz ⬇️
Olivier Toma ⬇️
Christian Zolesi ⬇️