Au soir du 2ème tour des élections législatives ce dimanche 18 juin, l’appel de la République en Marche en Haute Garonne, a été entendu par les électeurs.
Sur les 10 circonscriptions, le tout nouveau parti issu du mouvement créé par Emmanuel Macron a à peine un an. Mais il remporte 9 des 10 circonscriptions du département, n’en laissant d’une de justesse, la 8, au Parti socialiste et privant la droite de sa seule députée Laurence Arribagé sur la 3eme.
Que d’attente !
Il est 19h30, à l’Espace Co, boulevard de la Gare, au bord du canal du midi.
Les sympathisants, militants et animateurs locaux de La République En Marche commencent à arriver dans ce lieu qui sera désormais considéré, au moins par la presse, comme le QG du mouvement… mais qui n’en a pas en fait.
Une anecdote qui régalera les amateurs de petits scandales : les militants du mouvement ont été invités à amener eux même de quoi festoyer ce soir : chips, charcuterie voire spécialités locales.
Journaliste, nous sommes friands du direct : nous sommes prêts à recueillir les premières impressions des militants mais surtout des candidats qui tardent à arriver.
Un grand écran retransmet le direct de France 3 Occitanie et les premiers résultats tombent enfin…
Les premières réactions
Tous les candidats arrivent les uns après les autres, accompagnés de leurs suppléants et accueillis comme il se doit. Il règne visiblement une sorte d’esprit de famille entre les candidats et l’ensemble des militants des différents comités.
Mickael Nogal, référent départemental , élu député sur la 4ème circonscription s’exprime : « Hormis la 8e circonscription, La République en marche! fait carton plein en Haute-Garonne. J’aurais aimé que ce soit le grand chelem mais remporter neuf circonscriptions sur dix, c’est déjà magnifique ! »
Même discours du côté de la 7ème dans la bouche d’Elisabeth Toutut-Picard : « «C’est un électorat positif qui a réellement choisi de voter Emmanuel Macron. Ce beau résultat vient d’une campagne de terrain.».
Sur la 2ème circonscription Jean-Luc Lagleize, président du Modem 31 et adjoint au maire de Toulouse depuis 2014 déclare : « Il y a une forte défiance des Français vis-à-vis du personnel politique. A nous, les nouveaux, de montrer que nous allons changer la politique ».
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