Elisabeth Toutut-Picard assistait, mardi 10 avril, à l’assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui examinait un projet d’avis sur la fin de vie.
Près de trois décennies après l’adoption des premiers textes réglementaires visant à assurer l’accès le plus large aux soins palliatifs et à l’accompagnement de la fin de vie, la question continue d’être au cœur des préoccupations. L’offre de soins palliatifs est insuffisante et inégalement répartie, notamment en ce qui concerne la prise en charge à domicile souhaitée par la majorité des Françaises et des Français. Les possibilités offertes par la rédaction de directives anticipées et la désignation d’une personne de confiance demeurent peu utilisées. La sédation profonde et continue reste complexe à mettre en œuvre. L’évolution des législations étrangères interpelle.
Les pétitions citoyennes en ligne qui circulent sur le sujet ont incité le CESE à participer au débat. Il a formulé 14 préconisations dans un projet d’avis, soumis au vote de l’assemblée plénière. Les mesures préconisées visent à améliorer la mise en œuvre de la législation existante, mais aussi d’élargir les possibilités de choix afin d’apporter une réponse aux situations les plus difficiles.
Le projet d’avis et la séance sont consultables sur ce lien : http://www.lecese.fr/content/fin-de-vie-la-france-lheure-des-choix