Comme le Gouvernement s’y était engagé, la France avait voté contre la proposition de la Commission européenne sur l’allongement de la durée d’utilisation du glyphosate, estimant cette durée trop longue au regard des incertitudes sur la dangerosité du produit pour la santé humaine. L’action de la France et d’autres États membres avait permis de diminuer de dix à cinq ans la durée d’autorisation initialement proposée.
Au niveau national, le ministre Didier Guillaume a été chargé par le premier ministre, de proposer, en coordination avec la ministre de la transition écologique et solidaire, un plan de sortie du glyphosate, qui prendrait appui sur les recommandations des états généraux de l’alimentation.
À l’Assemblée nationale, la mission d’information sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, que j’ai eu l’honneur de présider et qui a réunit des membres de quatre commissions permanentes, a mené également un important travail devant permettre de formuler des propositions concrètes et crédibles en matière de solutions alternatives à l’usage des pesticides.
À la suite de la décision européenne, le Président de la République a demandé au Gouvernement de faire en sorte que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des solutions alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans.
Voici mes questions au ministre de l’agriculture et de l’alimentation :
– Pouvez-vous nous préciser la méthode et le calendrier envisagée par votre ministère pour réduire l’usage des pesticides, aussi bien en France qu’en Europe ?
– Pouvez-vous également nous indiquer dans quelle mesure les négociations des chartes locales entre les mairies et les agriculteurs concernant l’épandage de pesticides vont-elles reprendre suite à la crise Covid-19 ?
Retrouvez la vidéo de ma question ci-après :
Retrouvez la réponse ci-après :
Pour revoir l’intégralité de l’audition : http://videos.assemblee-nation