C’est avec plaisir et confiance que j’ai donné le top de lancement aux travaux des 5 groupes de réflexion du Groupe interministériel Santé Environnement (GSE) que je préside .
Ces groupes de travail vont assurer la mise en œuvre et le suivi du 4ème Plan National Santé Environnement (PNSE), document programmatique des politiques publiques nationales en santé environnement et s’intéresser plus particulièrement aux thématiques suivantes :
– la formation des professionnels de santé ,l’information et la sensibilisation des élus et des citoyens;
– la réduction des risques d’exposition aux pollutions et produits chimiques ;
– la gestion des données scientifiques et la recherche sur l’exposome et l’apparition des épidémies ;
– la démarche« Une seule santé » qui associe santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes ;
– la gouvernance territoriale de la santé environnementale en relation avec les élus et les acteurs du terrain dans le cadre d’un Comité d’animation des territoires .
Construit à partir des travaux du GSE, des retours de la consultation publique , des préconisations de la mission sénatoriale et de celles du rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur l’évaluation des politiques publiques de santé environnementale, le PNSE dans sa quatrième version a été publié en mai 2021 .
Ce PNSE4 intitulé « Mon environnement, ma santé » porte l’ambition de permettre à chacun de nos concitoyens d’être acteur de son environnement et de sa santé, c’est-à-dire de mieux comprendre et mieux connaître les risques auxquels il est exposé afin de mieux agir au quotidien, par des actions concrètes et immédiates, pour réduire son exposition.
Fondé sur une approche « One Health » (y compris vis-à-vis des faunes sauvages et domestiques), il se donne pour objectif la
prévention et la promotion de la santé environnementale au plus près des territoires afin de lutter contre les inégalités territoriales de santé.
Il est construit autour de quatre axes :
> s’informer sur l’état de son environnement et les bons gestes à adopter ;
> réduire les expositions environnementales affectant notre santé ;
> démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires ;
> mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations.
Je souhaite vivement que la publication officielle du PNSE4 ne soit pas un aboutissement , mais bien le début d’un travail collectif constructif.
Les attentes citoyennes sur les questions de santé environnement sont en effet de plus en plus fortes.
Après la crise sanitaire mondiale que nous venons de traverser , les enjeux de santé environnement sont devenus plus que jamais des enjeux de survie à court et long termes.
Puissions nous tous ensemble arriver à mettre en place des mesures concertées et pertinentes susceptibles de protéger notre santé et celle des générations à venir !
Je sais d’ores et déjà que nous pouvons compter sur l’expertise et la mobilisation de tous les membres du GSE et je les remercie sincèrement pour leur engagement.
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