Trois nouvelles priorités seront mises en œuvre, dans la continuité de celles déjà décidées :
1️⃣ Versement de deux aides ciblées le 27 novembre
– Pour 4 M de foyers, 150€ aux bénéficiaires du RSA et de l’ASS, et 100€ par enfant pour ces bénéficiaires et ceux qui perçoivent des APL.
– Pour 1,3 M de jeunes, 150€ pour les jeunes précaires et modestes de -25 ans, versées aux jeunes non étudiants qui bénéficient des APL et aussi aux étudiants boursiers.
Exemple : toutes aides confondues, une personne au RSA, avec trois enfants, touchera 1.200€ pour faire face à la crise.
2️⃣ Renforcement de l’insertion par l’activité économique
– 30.000 postes dans les structures d’insertion par l’activité économique seront créés d’ici à 2022, et viendront s’ajouter à notre objectif de 240.000 postes d’ici la fin du quinquennat.
– Doublement du temps passé dans ces structures, porté de 12 à 24 mois, pour éviter les sorties sans emploi de l’IAE.
– Dans les Quartiers de la politique de la ville (QPV) et dans les zones de revitalisation rurale, le nombre de « parcours emploi compétences » seront doublés, avec un financement de l’État porté de 50% à 80% et un fléchage sur les secteurs en tension et à plus-value sociale (notamment secteur associatif).
– Fruit de la concertation avec les partenaires sociaux, le service public de l’insertion et de l’emploi sera déployé dans 30 départements à partir de janvier 2021, et plus de 65 à l’horizon 2022.
3️⃣ Amélioration des conditions de logement des personnes précaires :
– Pour prévenir les impayés de loyers, l’aide, versée par Action Logement, sera augmentée de 150€ par mois (dispositif jusqu’à présent peu utilisé).
– Cette aide sera accessible pendant 6 mois (contre 2 mois actuellement) aux demandeurs d’emploi mais aussi aux ménages dont le logement représente un tiers du budget (contre 40% actuellement).
– 1.500 nouvelles places d’hébergement seront ouvertes, notamment pour les femmes sortant de maternité sans solution. Point sensible pour les associations.
– Ouverture du plan hivernal dès le 18 octobre, contre le 1er novembre habituellement.
🔹En 2020, des réponses d’ampleur face à l’urgence de la crise :
➡️ Versement d’aides exceptionnelles à 4 M de familles et 800.000 jeunes précaires.
➡️ Ouverture de 30.000 places d’hébergement.
➡️ Plan d’aide alimentaire d’urgence pour 8 M de personnes.
🔹Pour la rentrée de septembre, de nouvelles mesures mises en application :
➡️ 100€ supplémentaires par enfant aux bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire (ARS).
➡️ Tarification à 1€ des repas dans les restaurants universitaires pour les étudiants boursiers.
➡️ 600 M€ débloqués pour l’hébergement d’urgence et le logement social.
➡️ 100 M€ pour soutenir les associations de lutte contre la pauvreté.
🔹La santé au cœur de notre politique sociale:
➡️ Le Ségur de la santé a permis de prendre des mesures contre les inégalités de santé : effectifs renforcés dans les 400 permanences d’accès aux soins, création de 60 centres de santé dits « participatifs » et 500 nouveaux lits dits « Halte soins santé » pour les SDF.
➡️ Action de distribution de masques gratuits en tissu lavable envoyés par la poste en août à 9 M de personnes précaires. Un deuxième envoi prévu d’ici la mi-novembre ainsi qu’un troisième envoi au début de 2021.
✅ Au total, depuis le début de l’année 2020, près de 8 milliards d’euros (dont plus de 6 milliards pour les jeunes) ont été consacrés à la lutte contre la pauvreté.
🔹Prévenir la précarité
« Lutter contre la pauvreté est essentiel, mais prévenir la précarité est tout aussi essentiel »
➡️ Le plan de relance est mobilisé pour prévenir les situations de pauvreté. Concernant les entreprises, nous préférons plutôt mettre les salariés en activité partielle et recourir à la formation professionnelle que licencier.
➡️ Pour les jeunes, nombreux à entrer en septembre sur le marché de l’emploi, un nombre inédit de places a été ouvert dans l’enseignement supérieur, le dispositif « un jeune, une solution » a permis plus de soutien à l’apprentissage, à la formation (dont 300.000 formations adaptées aux jeunes les plus en difficulté).
Enfin, le Premier ministre a indiqué que les travaux sur le revenu universel d’activité allaient se poursuivre. Cet objectif de long terme reste une priorité de l’action gouvernementale.