La santé respiratoire est une des problématiques essentielles de « santé environnement »
C’est la raison pour laquelle, Présidente du GSE Groupe interministériel Santé Environnement, je suis intervenue aux 14èmes Rencontres de Santé respiratoire France, organisées par l’association Santé Respiratoire France.
La pollution de l’air est un véritable fléau : selon l’Agence Santé Publique France, elle représenterait près de 50000 décès prématurés par an.
Pour lutter contre les effets pathogènes de l’environnement sur la santé, j’ai formulé 61 propositions suite aux auditions de la Commission d’enquête sur l’évaluation des politiques publiques de Santé Environnementale que j’ai présidée fin 2020.
Mes propositions 49, 50 et 51 suggèrent notamment de rendre obligatoires les analyses d’air dans les crèches et lieux recevant des enfants, d’avoir une approche globale de la santé environnement en intégrant prioritairement les problématiques de qualité de l’air intérieur et extérieur et enfin de créer un référent national qualité de l’air intérieur.
Le 4ème Plan National Santé Environnement PNSE4, officialisé en mai 2021, dont la mise en œuvre et le suivi sont assurés par le GSE Groupe Santé Environnement, prévoit également des mesures spécifiques pour lutter contre les conséquences néfastes de la pollution de l’air.
Il prévoit en effet la mise à disposition d’un service numérique dédié aux citoyens pour connaitre en temps réel la qualité de leur environnement et recevoir des conseils adaptés.
Il va également procéder à l’amélioration de l’étiquetage des produits ménagers, avec un toxiscore qui informera les consommateurs sur la composition chimique de ces produits.
La récente recommandation de l’ANSES d’abaisser les seuils de référence aux pollutions atmosphériques en prenant en compte les nouveaux référentiels scientifiques de l’OMS devrait permettre une amélioration rapide des politiques publiques dans ce domaine sanitaire devenu prioritaire.