Hier matin, je suis intervenue devant les chefs d’entreprises membres de la Commission Santé-Environnement d’Entreprises pour l’Environnement (EPE) auxquels j’ai présenté le 4ème Plan National Santé Environnement (PNSE4).
Je leur ai expliqué comment l’environnement dégradé constitue l’une des toutes premières causes de mortalité en France et comment il impacte lourdement le budget de l’Etat et par conséquence la dynamique économique de notre pays.
Je leur ai également présenté le Groupe Santé Environnement (GSE) et souligné le rôle décisif de ses 150 membres parties prenantes dans l’élaboration, l’orientation et le suivi de la mise en œuvre des actions du PNSE4.
J’ai invité les chefs d’entreprises présents à prendre le risque de dépasser leur attitude défensive et à intervenir davantage dans la construction des démarches de prévention de la santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes.
C’est leur intérêt.
Au delà des questions éthiques et sociétales, la Santé Environnement se présente en effet comme une opportunité commerciale et un facteur d’innovation pour les acteurs économiques.
Transparence des processus, lisibilité des étiquetages, informations sur la composition des produits commercialisés, qualité des produits et services, autant d’attentes citoyennes que les entreprises peuvent intégrer dans leurs démarches de développement économique et leurs objectifs de RSE.
Elles peuvent ainsi faire évoluer le marché vers une offre de meilleure qualité et à plus forte valeur ajoutée, tout en participant à la protection du vivant.
En tant que Présidente du GSE, j’ai souhaité que le monde de l’entreprise soit plus étroitement associé au processus collectif de réflexion et de décision, notamment dans l’animation du groupe de travail en charge de la thématique des expositions environnementales.
Je suis tout à fait confiante sur l’issue de cette collaboration innovante.