Honorée et heureuse d’avoir participé à la table ronde organisée par les Annales des Mines sur les leçons tirées de la crise sanitaire.
La Covid aura eu pour effet bénéfique de faire bouger les lignes dans les politiques publiques en matière de santé.
La dimension zoonotique du virus, c’est à dire son origine animale, a poussé tous les acteurs scientifiques, politiques, institutionnels à intégrer la santé animale dans les stratégies de protection de la santé humaine.
Dans leur réflexion sur le contenu du PNSE4 (Plan National Santé Environnement), document programmatique des politiques publiques en matière de Santé Environnement, les membres du GSE (Groupe interministériel Santé Environnement que je préside), ont ainsi modifié l’intitulé du groupe de travail thématique « Biodiversité » en groupe de travail « One Health », ceci afin de souligner la nécessité de prendre en compte les interactions entre humains, animaux, environnement pour mieux prévenir et guérir .
De la même façon, le CAT (Comité d’Animation des Territoires), autre groupe de travail du GSE consacré à la territorialisation de la Santé Environnement, a produit un Livret méthodologique « Agir pour un environnement favorable à la santé. Quelles politiques locales en santé environnement? »
Ce document destiné aux élus locaux doit pouvoir les aider à construire leurs politiques locales de Santé Environnement.
Toute crise traversée, qu’elle soit collective ou personnelle, présente toujours une dimension bénéfique, pour peu qu’on sache en tirer les leçons. La pandémie a secoué nos conceptions et organisations traditionnelles.
À nous maintenant d’en tirer collectivement parti pour mieux anticiper les problèmes à venir et protéger notre santé.
Retrouvez mon intervention sur la video
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